CLIM : LA CLASSIFICATION LUDOPEDAGOGIQUE

SELON LES INTELLIGENCES MULTIPLES

Pour créer un Centre ludopédagogique organisé et structuré, il a fallu créer un typologie propre aux besoins de l’école : une typologie trop complexe n’aurait pas pu être accessible aux personnes non-initiées et aux enfants. Nous avons donc élaboré une typologie basée à la fois sur la théorie des intelligences multiples d’Howard Gardner et des compétences à développer au sein de notre enseignement. Celles-ci sont connues des enfants et des parents (nombres et opérations, conjugaison, grammaire, adresse, vue dans l’espace, etc.). Ainsi, un professeur, un parent, un logopède ou encore les enfants peuvent devenir autonomes dans la recherche et l’utilisation d’un jeu.

Un jeu mobilisant toujours plusieurs intelligences, il est important de se poser la question : « Dans quel but je souhaite l’utiliser ».  Le jeu  de dessin bien connu « Duplik » pourra être classé en compétences linguistiques car il va travailler l’expression et les consignes ou en kinesthésique pour travailler la motricité fine ou en visuospatiale en fonction de l’oeuvre qu’il faut réaliser.

Il faudra encore du temps pour stabiliser cette  nouvelle classification qui se veut pédagogique. C’est pourquoi elle s »appuie sur le référentiel des compétences de la Communauté Française de Belgique (Fédération Wallonie Bruxelles) et se caractérise par des capacités, par des verbes d’actions.

Le jeu « YumYum Island » a été classé dans l’intelligence interpersonnelle car il développe la collaboration entre les joueurs afin de gagner la partie. Il aurait très bien pur être classé dans l’intelligence kinesthésique car il développe aussi l’adresse et la précision lors de la prise et la livraison des petits éléments. Nous avons juste réfléchi pour quelle compétence il serait le plus souvent utilisé pour le classer de façon finale.

Le jeu « Code Names Image » a été classé dans l’intelligence visuospatiale car le joueur doit se repérer dans un quadrillage d’images diverses afin de faire deviner un mot commun à celles-ci à son coéquipier. Il aurait très bien pu aller dans l’intelligence linguistique car il faut pouvoir associer le plus grand nombre d’images possibles en un seul mot de vocabulaire.

Nous avons classé le jeu « Pickomino » dans l’intelligence logicomathématique car il s’agit à la fois d’un jeu de logique, de stratégie et d’addition.

Le jeu « concept » a été classé dans l’intelligence naturaliste. En effet, il faut pouvoir conceptualiser, mettre en lien et il demande d’établir de nombreux liens logiques selon des critères/catégories thématiques précis.